Vigilance Épidémiologique : Maladies Vectorielles sous Surveillance
En France, la surveillance épidémiologique des maladies vectorielles telles que le Chikungunya, Zika et Dengue est renforcée, notamment pendant la période d’activité du moustique tigre, qui s’étend du 1er mai au 30 novembre. Depuis le début de l’année 2025, plus de 1100 cas importés de dengue et plus de 900 cas importés de chikungunya ont été enregistrés. Cette vigilance accrue vise à prévenir et contrôler la propagation de ces maladies, qui représentent une priorité de santé publique pour le ministère de la santé et de l’accès aux soins.
Situation Actuelle
La France hexagonale a enregistré un nombre significatif de cas importés de maladies vectorielles depuis le début de l’année 2025. Jusqu’au 20 mai 2025, 152 cas importés de dengue, 225 cas importés de chikungunya et 1 cas importé de Zika ont été identifiés. Aucun cas autochtone n’a été signalé, mais la présence du moustique tigre, principal vecteur de ces maladies, augmente le risque de transmission locale. Les autorités sanitaires, les professionnels de santé et les acteurs de la lutte anti-vectorielle sont pleinement mobilisés pour limiter ces risques.
Mesures de Prévention
La sensibilisation des professionnels de santé au diagnostic et à la déclaration des cas dès le début de la saison permet aux agences régionales de santé de prendre des mesures de lutte antivectorielle autour des personnes contaminées. En Nouvelle-Aquitaine, par exemple, un plan d’action spécifique a été lancé pour renforcer la surveillance et la lutte contre le moustique tigre. Les conseils aux voyageurs sont également mis à jour régulièrement pour informer les personnes se rendant dans des zones à risque.
Présence du Moustique Tigre
Le moustique tigre est désormais présent dans 84% des départements métropolitains, les départements de la Marne, la Haute-Marne et la Haute-Saône étant les départements nouvellement colonisés en 2024. Cette expansion géographique accroît le risque de transmission locale des maladies vectorielles, ce qui justifie une vigilance accrue de la part des autorités sanitaires.
Risques et Perspectives
Le début de l’année 2025 est marqué par un risque particulièrement accru d’importation et de circulation du virus du chikungunya en métropole, en raison des épidémies en cours sur les territoires de La Réunion et de Mayotte. Cette situation fait craindre la mise en place d’une circulation autochtone de ces maladies dans les prochaines semaines. Les efforts conjugués des services de l’État, des agences sanitaires et des collectivités territoriales visent à prévenir toute épidémie.


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