Vigilance contre les maladies vectorielles : La France renforce sa surveillance

Surveillance sanitaire vigoureuse en France contre les maladies vectorielles

Vigilance contre les maladies vectorielles : La France renforce sa surveillance

Vigilance contre les maladies vectorielles : La France renforce sa surveillance

Depuis le début de l’année 2025, la France a enregistré un nombre significatif de cas importés de maladies vectorielles, notamment la dengue et le chikungunya. Plus de 1100 cas de dengue et plus de 900 cas de chikungunya ont été comptabilisés, selon Santé publique France. Face à cette situation, les autorités sanitaires ont lancé une surveillance renforcée pour prévenir et contrôler la propagation de ces maladies. Cette stratégie vise à protéger les populations contre les risques sanitaires potentiels, en particulier pendant la période d’activité du moustique tigre, qui s’étend du 1er mai au 30 novembre.

Contexte épidémiologique

La France métropolitaine est particulièrement vulnérable aux maladies vectorielles en raison de la présence croissante du moustique tigre, vecteur principal de ces maladies. En effet, ce moustique est désormais présent dans 84% des départements métropolitains, avec des départements comme la Marne, la Haute-Marne et la Haute-Saône récemment colonisés en 2024. Les épidémies de chikungunya à La Réunion et de dengue en Guadeloupe augmentent le risque de circulation autochtone de ces maladies en métropole.

Mesures de surveillance et de prévention

La lutte contre les maladies vectorielles constitue une priorité majeure pour le ministère de la Santé et de l’accès aux soins. Les services de l’État, les agences sanitaires nationales et régionales, ainsi que les collectivités territoriales, sont pleinement mobilisés pour limiter les risques d’épidémies. La sensibilisation des professionnels de santé au diagnostic et à la déclaration des cas dès le début de la saison est cruciale. Cela permet aux agences régionales de santé de prendre des mesures de lutte antivectorielle autour des personnes contaminées, afin de limiter le risque de transmission locale.

En parallèle, des campagnes de sensibilisation sont menées pour informer la population sur les mesures préventives, telles que l’élimination des gîtes larvaires et l’utilisation de répulsifs. L’engagement des communautés locales dans ces efforts est crucial pour réduire efficacement les risques liés aux maladies vectorielles.

Situation actuelle

Depuis le 1er mai, début de la surveillance renforcée, plusieurs cas importés ont été identifiés. Ainsi, jusqu’au 20 mai 2025, 152 cas importés de dengue et 225 cas importés de chikungunya ont été signalés, principalement dans les départements colonisés par le moustique tigre. Aucun cas autochtone n’a été identifié en France hexagonale à ce stade. Cependant, la situation épidémiologique reste préoccupante, notamment en raison des épidémies en cours dans les territoires d’outre-mer.

La collaboration entre les acteurs de la santé et ceux de la lutte antivectorielle est essentielle pour prévenir les épidémies. Les autorités soulignent l’importance de maintenir une vigilance constante et d’adapter les stratégies en fonction des évolutions épidémiologiques pour protéger efficacement la santé publique.

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